Cover de Chanson : 5 Pièges Légaux à Éviter sur YouTube | FR
- HP Music
- 1 Okt
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Diperbarui: 7 Okt
🎶 Cover de Chanson sur YouTube : 5 Pièges Légaux à Éviter (et Comment Gagner Quand Même !)

Vous pensez qu’il suffit de reprendre une chanson et de la poster ? Faux !Chaque année, des centaines de créateurs francophones voient leurs vidéos supprimées, leurs chaînes démonétisées… parfois même avant de décoller. Pourtant, d’autres musiciens indé comme Coeur de Pirate, Vianney ou des YouTubers comme Squeezie (avec ses parodies) ont réussi à transformer les reprises en tremplin de carrière. La différence ? Comprendre les règles du jeu.
Alors, comment éviter le takedown et faire de vos covers un vrai levier artistique (et financier) ? On vous dit tout.
1. Toutes les chansons ne sont pas « cover-friendly »
Non, vous ne pouvez pas reprendre tous les titres. Certains labels interdisent strictement la reprise, même non-marchande. Exemple : Prince a bloqué quasi toutes les covers de son catalogue.
👉 En France, la SACEM gère les droits d’auteur, mais l’autorisation dépend souvent de l’éditeur. Avant de poster, vérifiez si le titre est « licenciable ». Sinon, strike garanti.
2. Cover légal vs illégal : la frontière fine
Reprendre un titre peut être légal si vous respectez certaines conditions :
✅ Obtenir une licence via un service comme We Are The Hits ou Loudr.
✅ Utiliser YouTube qui reverse les revenus via Content ID (mais attention : vos gains peuvent partir à l’ayant droit).
✅ Créer un arrangement original (version acoustique, électro, jazz, etc.) tout en créditant l’auteur.
Mais si vous postez une reprise brute sans autorisation ? 👉 C’est assimilé à de la contrefaçon. Et votre chaîne peut se retrouver hors-jeu.
3. Pourquoi une seule chanson peut tuer votre monétisation
Beaucoup pensent : « tant que ma vidéo reste en ligne, je touche mes revenus ». Erreur.Si un ayant droit active Content ID, 100 % des revenus publicitaires vont dans sa poche, pas la vôtre. Pire : plusieurs réclamations successives = démonétisation totale de la chaîne.
Exemple concret : un créateur canadien a perdu 6 mois d’Adsense à cause d’une seule reprise de Stromae. Une erreur qui coûte cher.
4. Les astuces pour sécuriser vos covers (et en vivre !)
Voici les hacks les plus efficaces :
🎧 Passez par des plateformes légales de licence : Soundrop, We Are The Hits.
🎸 Transformez le morceau : une version lo-fi de Angèle, un remix bossa nova de Orelsan → ça attire et ça brouille Content ID.
📝 Citez toujours l’auteur et l’éditeur dans la description YouTube.
📱 Profitez de TikTok France ou Instagram Reels : déjà intégrés à des deals de droits, vos covers peuvent générer de la visibilité sans risque.
📚 Explorez le répertoire domaine public (classiques, vieilles chansons françaises) : zéro problème légal, 100 % liberté créative.
5. S’inspirer des réussites (et éviter les clashs)
Les covers peuvent lancer une carrière : Shawn Mendes a percé via Vine, Tori Kelly via YouTube. En francophonie, beaucoup d’artistes indés se sont fait remarquer grâce à des reprises intelligemment produites.
Mais attention : certains créateurs ont aussi reçu des mises en demeure de maisons de disques pour des reprises jugées « dénaturantes ». Ex. : une cover électro de Lana Del Rey retirée après plainte de l’artiste.
Moralité : cover = tremplin… ou piège.
🎤 Conclusion : oser, mais intelligemment
Faire des reprises reste l’un des meilleurs moyens de se faire connaître, surtout dans la scène indé francophone. Mais sans stratégie légale et sans créativité, c’est le crash assuré.
👉 Alors, êtes-vous prêts à investir dans une licence et à transformer vos covers en carte de visite pro ? Ou vous préférez rester underground, au risque de tout perdre ?
💬 Racontez-nous votre expérience en commentaire sur hpmusic.id !


























































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